La politique achète la racaille

Publié le par ACROPOLE

 

Comment notre classe politique achète la racaille pour préserver la paix civile



A défaut de courage pour enrayer l’insécurité et lutter contre la racaille dans nos rues, la classe politique française privilégie la complaisance voire la soumission pour maintenir un degré de violence médiatique tolérable. C’est donc à coups de subventions plus ou moins bidons et d’emplois de complaisance pour les « grands frères » des quartiers que la classe politique gère à très court terme l’économie mafieuse des zones de non-droit.

racaillesUn article  du journal 20 minutes (édition du 28 avril 2010) montre comment la ville de Corbeil-Essonne est devenue le symbole de ce système. Selon le témoignage d’un habitant, l’ancien maire de la ville Serge Dassault « est dépassé par le système qu’il a mis en place. Jusqu’à présent, il rinçait les grands frères pour avoir la paix avant les élections. Désormais, les racailles ont compris comment ça marche. Et foutent le bordel pour recevoir à leur tour de l’argent. C’est tout simplement du chantage ».

En effet, rien ne semble avoir changé dans la dassaultpratique depuis que Serge Dassault a passé le relai à son successeur, Jean-Pierre Bechter. Quarante racailles, sans doute nostalgiques de l’ancienne mandature, ont ainsi perturbé le dernier conseil municipal de la ville. Dans la foulée, quatorze nouveaux contrats « d’accompagnement dans l’emploi » (CAE) leur ont été proposés, au frais des  habitants.

On est donc loin de la vertu républicaine d’égalité puisque désormais de nombreux maires ont instauré une véritable prime à la casse. Argent et emplois pour ceux qui cassent et terrorisent leurs quartiers, amendes et impôts de plus en plus lourds pour ceux qui travaillent honnêtement !



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